mardi 29 octobre 2013

L'utilité des marque-pages...

J'espère que le père Noël ne connait pas la crise...

samedi 19 octobre 2013

Au bout de 7 semaines de CP...


Flash back:
Mardi 3 septembre.
Ils étaient fiers de porter leurs nouveaux cartables à roulettes presque aussi grands qu'eux.
Moi aussi j'étais fière.
Pas de mon nouveau cartable (un sac de course en fait) mais de mes garçons évidemment. 
Stressée aussi un peu.
Pas de ma rentrée (la 11ème déjà!).
De leur rentrée. De notre future cohabitation scolaire.

Il y a donc 7 semaines, je me posais beaucoup de questions : 
Comment allions-nous arriver à se voir dans cette même école tout en essayant de ne pas trop se regarder?
Comment allaient-ils réussir à faire "abstraction" de ma présence dans la cour de récréation pour vivre tranquillement leur vie d'écolier?
Et moi, comment mettre de côté mon rôle de maman là où je suis une maîtresse?

Je peux vous assurer que ce fût un apprentissage. Et surement plus un apprentissage pour moi-même.
Eux, ont eu l'air de s'habituer assez facilement. Pas moi.
J'ai dû faire de gros efforts sur moi-même. Les débuts n'ont pas été faciles. Mouais. Et ce n'est pas encore gagné.
J'ai dû apprendre à ne pas me précipiter lorsque l'un d'eux tombent dans la cour et laisser leur maîtresse s'en occuper.
J'ai dû apprendre à ne pas leur rappeler de faire leurs lacets, ni même leur dire de les faire tout en les voyant jouer au foot lacets défaits, au risque de les voir s'étaler sur le bitume.
J'ai dû apprendre à ne pas leur glisser un petit "ça va mon chéri?" au détour d'un couloir.
J'ai dû apprendre à me retenir de demander à leur maîtresse à chaque demie-journée s'ils ont bien travaillé, s'ils n'ont pas trop fait les couillons en classe...et attendre le livret d'évaluation de période comme n'importe quelle maman.

Il a donc fallu que j'apprenne à gérer mes émotions (chose énormément un chouilla difficile pour moi)...

Au bout de 7 semaines de classe, il me semble que nous avons à peu près pris nos marques. Moi j'essaie de me retenir de toutes réflexions et eux, ont bien compris qu'ils doivent s'adresser à leur maîtresse. Ils ne sont jamais venus me demander quoi que ce soit et auraient même tendance à détourner le regard quand il croise le mien.
Il me faudra certainement encore un peu de temps pour m'habituer...

Comme pour être dans la normalité, le matin, à 8h20, quand ils quittent ma classe pour rejoindre la cour de récréation et leurs copains, on se dit "A ce soir, bonne journée..."

mardi 1 octobre 2013

Dimanche 29 septembre, il pleut des trombes d'eau et on fait une randonnée VTT en famille...

Sommes-nous des parents sans pitié?????

dimanche 15 septembre 2013

Questions existentielles enfantines...

"Maman, ça veut dire quoi incinérer?"
....euh...pffff...euh...
Bon.
Ok. Quand faut y aller, autant y aller franchement.
- Alors, quand on meurt on peut être mis dans un cercueil et après enterré. Ou alors, on peut être brûlé et ensuite mis dans une boite.
- Ah, c'est bizarre.
...
- Et on est comment après?
- Des cendres.
- Comme celles de la cheminée?
- Euh oui, je crois.
- Et tes papis et mamies, ils ont été brûlés?
- Non, ils sont enterrés.
- Et tu connais quelqu'un qui s'est fait brûlé?
- Euh, non...
Bon, ben on va s'arrêter là.

Quelques jours plus tard.
Spaghetti: "Papa, quand on est mort et qu'on se fait brûler, on sent rien?
Super papa: - Ben non, on est mort, alors on ne sent plus rien.
Spaghetti: - Et donc on peut plus se relever?
Ravioles: - Ben non, y'a que Jésus qui peut se relever!

Existentielles ET mystiques...

mardi 10 septembre 2013

Moi, dans la vie...

Un matin, en se réveillant tranquillement, Raviole me déclare:
- "Moi dans la vie, j'aime dormir, jouer et travailler..."
- Et manger, non?
- Ah oui manger aussi bien sûr!
Que dire de plus? La vie parfaite d'un enfant de 6 ans. C'est si simple, non?
Visiblement, mon fils a l'air heureux.
Et ça me rend heureuse.



jeudi 5 septembre 2013

Ca commence.


"Pendant les vacances, j'ai perdu ma première dent de lait ...
Dans la piscine.
J'm'en suis même pas aperçu, c'est ma copine qui m'a dit "oh, t'as plus ta dent!"
Faut dire qu'elle ne tenait plus qu'à un fil, la dent, pas la copine, hein. Papi a bien ratissé le fond de la piscine avec mon masque mais il n'a rien trouvé. En même temps, papi, sans ses lunettes de vue, il y voit rien... Et puis p't être que je l'ai avalé...
J'ai donc laissé une lettre à la petite souris (sur les conseils de Mathéo qui avait perdu sa première dent de lait dans la neige) pour qu'elle n'oublie quand même pas de me laisser un sou!
Vivement les prochaines, j'ai bien envie de m'acheter un playmobil avec mes sous."

lundi 2 septembre 2013

C'est la rentrée!

"Nous, on rentre au CP demain mais aujourd'hui, on regarde encore Franklin"...
Déjà si grands mais encore si petits...

Les vacances sont déjà derrière nous.
Les choses sérieuses commencent...
Une photo de nos vacances, histoire de reprendre en douceur.
Bonne rentrée!


mercredi 12 juin 2013

Et ce n'est que le début...

Quand mes pimousses ont commencé le rugby à la rentrée scolaire, j'étais très contente.
Ils avaient enfin accepté de nous lâcher les baskets pour aller faire du sport avec leurs copains (l'année dernière, ils n'avaient jamais voulu mettre les pieds sur le terrain, ne voulant jouer qu'avec.... papa).
Chouette! Ils pourraient se défouler en faisant du sport sans nous.
OUF! Non, parce qu'il faut les suivre quand même! A moins de leur faire faire un triathlon dans la journée, on n'a pas encore trouvé la solution pour les crever. On m'a souvent demandé  à quoi je les dopais...
Bref, entrainement tous les mardis soirs et samedis matins. Parfait.

J'ai donc découvert en même temps que mes lardons le monde du sport collectif. Les entraînements et les tournois se sont toujours bien passés, mes lardons adorent ça et ne louperaient une séance rugby pour rien au monde.
Et puis, il y a quelques mois, le club nous a informés qu'un voyage de fin d'année serait organisé. Pour moi, voyage de fin d'année signifiait plutôt une journée à Walibi par exemple, ou un acrobranche...Cool.
Ah, ben non.
Le voyage de fin d'année est un week end en camping, à 2h de route de chez nous...Rrrmmm.
Ma première réaction a été claire et nette: c'est même pas la peine d'y penser! 
Mes bébés, mes tout-petits n'ont que 6 ans, y'a pas moyen que je les laisse partir. Je n'avais même pas l'intention de leur demander leur avis.
Maman veut pas.
Et Super papa est arrivé: "Trop bien les garçons, ça vous dit de partir en week end avec les copains du rugby???? Quelle chance!!!!!"
Pardon?
Mais je suis là. Je suis leur mère. Et je ne suis PAS D'ACCORD et c'est non négociable.
J'ai hurlé sur Super papa Bref, je me suis un peu "emportée": "Mais tu ne te rends pas compte, ils sont encore petits! Ils ne veulent même pas prendre le car pour aller à un tournoi...Ils ne savent même pas encore s'essuyer les fesses (à l'époque)....." Je vous passe mes autres arguments, je crois que super papa aura tout entendu ce soir-là...
Ca m'a pris aux tripes, je n'étais pas du tout prête à me poser ce genre de question, ni à envisager que mes lardons puissent partir sans moi cette année.
J'ai ruminé, pris des avis, demander à une amie dans la même situation (et dans le même état d'esprit que moi), me suis renseignée sur les accompagnateurs...j'ai pris sur moi et je me suis finalement, au fil du temps, faite à cette idée.
Vendredi soir, mes grumeaux partiront donc pour 2 nuits avec une cinquantaine de rubymen en herbe s'éclater dans un camping, sans papa-maman.
Putain, faut que je m'y fasse, mes lardons grandissent...

mercredi 5 juin 2013

Séparé ou non?

Dans la même classe? Dans 2 classes?
On m'a souvent posé ces questions. Très souvent.
On est à la limite de la question existentielle...
Certains me l'ont posée sans aucune arrière pensée ou avis, d'autres avec plus ou moins de sous-entendus que je devinais..."Ah bon, mais les jumeaux, il faut les séparer...Sinon, ils vont être trop fusionnels...Ils ne pourront jamais avoir leur propre identité...Ils ne peuvent pas avoir d'autres copains..."
Je me suis toujours sentie obligée de préciser "On n'a pas le choix, dans leur école, il n'y a qu'une classe par niveau..." Comme s'il fallait que je me justifie...et c'est vrai qu'on n'avait pas le choix, on n'a pas eu besoin de se poser la question. Tant mieux.
Merde alors! Je me pose déjà assez de questions (trop, beaucoup trop selon super papa, mais ça c'est une autre question) surtout pour qu'on m'en rajoute!
Et leur scolarité en maternelle s'est bien passée. Mes lardons sont très ouverts aux autres enfants, ils ont plein de copains, il n'y a pas de position dominante de l'un ou de l'autre et ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les différentes maîtresses qu'ils ont eu.
Bref.
Sauf que le passage au CP est pour la rentrée et qu'il y aura un CP et un CP-CE1. Donc l'occasion ou plutôt la possibilité de les séparer. Ou pas.
Avis pédagogique des maîtresses (dans notre école, les enseignantes proposent mais suivent l'avis des familles): ils sont assez "forts" pour être séparés mais ça ne posera pas de problèmes qu'ils soient dans la même classe.
Ok. On n'est pas plus avancé.

Avis paternel: super-papa contre la séparation, cette éventualité ne l'a même jamais traversé. Il n'est pas prêt. Pas du tout.

Avis des concernés, pris séparément : je veux être avec mon frère! Ben voyons!

Avis maternelle: ???????????????????????????????????????

Décision démocratique oblige, nos lardons seront dans la même classe.
Oui, il va falloir assumer (surtout que l'autre paire de jumeaux des CP sera séparée...), alors qu'il me semble que nous n'avons pas à le faire. Nos lardons sont proches, très proches mais l’entrée au CP ne me semble pas vraiment être l'occasion de bouleverser leur relation. Je crois ne pas me tromper en disant que chaque enfant et chaque parent est plutôt stressé à la perspective du CP, alors s'il faut qu'on se rajoute le stress de la 1ère séparation fraternelle, ça risque de faire beaucoup.. Ca serait con que les apprentissages importants du CP soient parasités.
Bref.
C'est notre choix, on ne dit pas que nous avons forcément fait le meilleur, l'avenir nous le dira.
On ne dit pas non plus que ne changerons pas d'avis pour les autres classes...
On s'adapte, on essaie de suivre notre feeling...

mardi 28 mai 2013

Fête des mères

A la question "Alors, t'as eu ton collier de nouilles?", je suis fière de vous répondre : Et bien NON! Moi, j'ai eu mieux.
Les autres années, j'ai eu le cadre photo en forme de fleur orange et brillant, la corbeille en bois avec des fleurs séchées collées, le cœur en pâte à sel...Et cette année.....
J'ai eu la PARURE de bijoux-nouilles!
Et toc! Le collier ET le bracelet assortis.
Et ouais...l'avantage d'avoir des jumeaux dans la même classe...
Donc, après y avoir échappé pendant plusieurs années, j'ai finalement bien eu le cadeau que tu ne peux pas mettre dans un coin de la chambre et progressivement au sous-sol. Non, le cadeau que tu es obligée de porter pour le montrer à tout le monde...The best quoi! Celui qui est redouté par toutes les mamans mais qu'on finit toutes par avoir un jour ou l'autre...
Avec tout ça, on ne peut pas me louper...et de loin! Je brille de mille couleurs. La maîtresse doit être plus riche que les autres car mes bijoux de nouilles sont en perles de rocailles. Dimanche, j'ai donc arboré fièrement mes bijoux, toute la journée, à la maison. C'est plutôt lundi matin que j'ai moins fait la maline quand juste avant de partir pour l'école, Spaghetti me dit: "mamaaaaaannnnnn, j'aimerai bien que tu mettes ton collier aujourd'hui......" C'était demandé avec tellement d'amour que je n'ai pas pu refuser.
Et puis que dire d'autre après l'avoir lourdement complimenté la veille sur la beauté de son oeuvre (Merci à super-papa qui en a rajouté des tonnes et des tonnes, c'est ça la cohésion entre parents???? Attends la fête des pères, que je me venge!...)
J'ai quand même réussi à ne pas mettre le bracelet de ma Raviole, histoire de ne pas ressembler complètement à un sapin de Noël, prétextant qu'il était, à mon immmmmense regret trop grand et qu'il fallait que je le raccourcisse ou pas, d'ailleurs.
J'ai donc finalement gardé mon collier toute la journée mais heureusement caché sous une polaire et un foulard, merci madame Météo...
Heureusement que je ne l'ai pas enlever car le soir, Spaghetti n'a d'ailleurs pas oublié de me demander "Maman, tu l'as gardé toute la journée mon collier???? 
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ne pas faire de peine à ses enfants!

Je râle, je râle...
Mais quand je repense au temps, à l'énergie et à la passion qu'ils ont mis dans ce cadeau, quand je relis le poème qu'ils ont recopiés eux-même et quand je les revoies me le réciter, j'ai cette impression de fondre, de me liquéfier : une vague d'émotions me traverse...et c'est BON!
La fête des mères, moi, j'aime ça. Et tant pis pour ceux qui disent que c'est une fête commerciale

PS: Le pire dans tout ça, c'est que j'ai fait faire le même cadeau à mes élèves pour leurs mamans et non, ce n'est pas une vengeance personnelle!

mercredi 22 mai 2013

Intimidation.

Une dispute entre frères peut se terminer de plusieurs façons.
Des hurlements.
Des pleurs.
Des claquages de porte.
Des "t'es trop méchant, j'jouerai plus jamais avec toi!"
Des tartes aussi ...
C'est parfois impressionnant mais ça ne dure pas plus de 2 minutes, voir moins, beaucoup moins.

Aujourd'hui, à la suite d'une dispute dans le salon, ma Raviole piquée au vif, s'est réfugiée dans la chambre de son frère (allez chercher l'erreur...).
Quand je suis montée ranger des vêtements, j'ai retrouvé ce mot :


Intimidation? Première lettre de menace?
Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire...

jeudi 9 mai 2013

O mon bateau

Je suis officiellement capitaine de bateau. Ou d'un semi-remorque.
Bon d'accord juste d'un break.
oui oui, la voiture qu'on avait juré de ne jamais acheter avant d'avoir des enfants, genre "Ah, non, moi conduire un break, non mais ça va pas! Jamais de la vie! Ca serait trop la honte!"
Et puis, on a eu des enfants.
Et des enfants qui ont besoin de leurs vélos, de leurs ballons, de leurs skis, de leurs casques...
Bref, l'ancienne voiture était au bord de l'explosion à chaque départ en vacances.

Donc, depuis peu, nous avons notre nouvelle voiture. 
Enfin, disons que c'est plutôt Monsieur qui a sa nouvelle voiture. C'est lui qui l'a choisi. 
Et c'est un condensé de testostérone. Pas le Monsieur, hein, la voiture...ouais enfin les 2 en fait.
Bref, des boutons de partout, des bips-bips-bips qui me font sursauter, un écran proche de l'ordinateur, des trucs que même pas je savais que ça existait et en plus une boite automatique...
En découvrant tout ça, ma première réflexion a été: "Non mais faut pas qu'on dise aux gens qu'on a tous ces gadgets, on n'est pas des bourges, on dit rien à personne. Et tu es sûr que le permis B suffit pour conduire ce truc?"

Les premières fois que je l'ai conduite, je n'en menais pas large: oh, bordel, mais comment je passe la marche arrière déjà? Mais pourquoi le bip ne s'arrête pas?? Mais comment ça elle me dit que la ceinture du passager n'est pas mise, évidemment il n'y a personne. Ah, y'a mon sac. Mon sac n'a pas sa ceinture et ça ne lui plait pas...Il ne manque plus que le discours du commandant de bord: "Mesdames et Messieurs, bienvenue à bord, merci d’attacher vos ceintures, nous allons décoller..."
Que l'homme adulte de la maison kiffe sa nouvelle voiture, bon, je peux à la limite concevoir mais que les minis-hommes soient dans le même état d'excitation, là, je dois avouer que j'ai halluciné. 
Mes lardons ne jurent désormais que par la nouvelle voiture. Alors quand je les appelle pour aller à l'école, ils me demandent systématiquement:
- On prend la nouvelle Mégane?
- Non, on prend ma voiture...
- Oh non trop nul! Papa tu nous emmènes?
J'ai même eu droit à un accueil des plus chaleureux plusieurs fois en allant les chercher au rugby:
- Salut mes chéris, vous avez bien joué?
- Oh noooonnnnn, moi je voulais que ce soit papa qui vienne nous chercher avec la nouvelle mégane!
Allez, dans les dents...

Monsieur ne veut pas l'avouer mais il a eu du mal à me laisser sa nouvelle voiture. Comme s'il confiait son bébé de 3 mois à une nounou pour la première fois:. Va-t-elle y arriver? Est-ce qu'elle va bien s'en occuper? Est-ce qu'elle ne va pas l'abîmer?
Ma raviole a même dit un jour où j'avais eu le droit d'avoir la nouvelle voiture: "Je crois que papa va faire le tour de la Mégane quand il va rentrer, la dernière fois qu'on l'a eu toute une journée, il a fait ça..."
La confiance règne...
Mais je dois avouer une chose: j'adore le conduire, notre nouveau break!

mardi 30 avril 2013

Game over Maman!

Je l'avoue, je n'ai jamais aimé jouer aux playmobils avec mes lardons: arrêter les voleurs et faire le bruit du camion de pompiers m'ont toujours prodigieusement gonflé. Alors j'ai essayé de compenser en jouant à des jeux de société avec eux. Il en existe des très faciles qu'on peut commencer assez tôt. Bon, c'est vrai que les premiers jeux de cartes n'étaient pas non plus très passionnants mais eux ça leur plaisait. Bien sûr, j'ai souvent triché en regardant le jeu de mes pimousses ou en feintant la lenteur...tout ça pour qu'ils gagnent. J'ai donc perdu volontairement de trèeees nombreuses fois...

Ca, c'était jusqu'à maintenant.

Maintenant je perds involontairement.

Et ouais, à la rue, je suis à la rue.
Et j'ai même l'impression de ne pas l'avoir vu venir, ce retournement de situation.

Dans les jeux de rapidité, d'observation et de mémorisation, je me fais rétamer par mes lardons. Comme si mon cerveau fonctionnait au ralenti à côté du bouillonnement qui semble agiter celui de mes lardons.

Alors évidemment, ils se font un malin plaisir à me le faire remarquer, comme s'ils avaient senti que désormais ils gagnaient vraiment, sans aide de ma part.

Et j'vous dis pas le sentiment de satisfaction que je lis dans leur sourire à chaque fois qu'ils gagnent et les commentaires fusent:
"Oh, Frangin, c'était trop facile de la gagner Maman!
ou encore 
"Purée, j'ai maté Maman"...
Grrr...Espèces de Merdeux

jeudi 11 avril 2013

C'est un grand pas!

Bon alors je suis sûre que vous êtes dans l’attente.
Ben oui dans l’attente de savoir si notre ultimatum des 6 ans a fonctionné…
Et bien oui, nous avons gagné une bataille contre la flemmingite infantile masculine aiguë.
Hipipip hourra !
Je tiens à mettre en garde toutes les mamans de garçons: la flemmingite aiguë est un Phénomène masculin (bon c'est vrai que je ne peux pas comparer avec des filles, mais y'a quelque chose qui me dit que je ne suis pas complètement dans le faux...) très persistant et pratiquement incurable. Peu de recherche ont été faites sur ce sujet. Mais que font les chercheurs??? Je croyais qu'il y avait des chercheurs pour tout...Bref, je me rends compte que c'est un combat de tous les instants.


Depuis le 26 mars, la liste des priorités pour nous foutre la paix l’autonomie est complète. Mission réussie.
Y' a ben eu quelques tentatives du genre
- "J'ai fini, tu peux venir m'essuyer????
Je l'attendais celle-là, et putain, qu'est-ce que c'était bon de pouvoir enfin lui répondre:
- Ah mais tu peux me rappeler quel âge tu as mon chéri????" 


Et là, rien, aucune réaction, aucun rechignement. 
Le gnome en question s'est débrouillé tout seul, résigné.
Pareil pour la douche.
Autant vous dire que je prépare donc l’ultimatum des 7 ans. Je ne sais pas encore pourquoi mais je sais que ça servira. 





samedi 23 mars 2013

J-2 avant...

Je me souviens encore du "diagnostic" au bout de la première consultation de Dr Patou alors qu'ils n'avaient pas encore 1 an: "vos enfants seront débrouillards mais fatigants". Ou l'inverse. Ce qui s'est avéré plutôt juste. En fait, il a tapé dans le mil.
Sauf que il n'avait pas vu dans sa boule de cristal qu'ils seraient aussi fainéants...et même de plus en plus en grandissant.
- Maman, tu peux me brosser les dents?
- Maman, tu peux m'habiller?
- Maman, tu peux me laver?
- Maman, tu peux m'essuyer?
- Maman, tu peux me couper ma quenelle?
Ils savent tout faire. Mais ils ont aussi une monstrueuse petite flemme. 
Purée, ils vont avoir 6 ans et dans 5 mois, ils rentrent au CP. 
Comment c'est possible d'avoir l'âge d'apprendre à lire mais ne pas vouloir s'habiller tout seul?
C'est ça un paradoxe? J'imagine bien ce qu'ils peuvent se dire: "j'veux bien grandir pour certaines choses intéressantes mais pour les choses contraignantes, si Môman peut faire à ma place, c'est bien mieux..."
Ca fait bientôt 6 ans qu'on essuie deux paires de fesses.
Avec super-papa, on s'la joue même à "pierre-feuille-ciseaux" pour savoir qui de nous 2 deux doit s'y coller quand on entend "J'ai finiiiiiiiii..." Oh, bordel. Moi, j'en peux plus!
Fallait qu'on trouve une idée pour les motiver. C'était plus possible de continuer comme ça. 
Mais comme l'inspiration nous a fait cruellement défaut, on a décidé de carrément poser un ultimatum. Le jour de leur 6 ans marquera un tournant: toutes les demandes ci-dessus n'auront plus lieu d'être. Mes lardons sont au courant depuis plusieurs mois de ce "contrat". Alors de temps en temps, on leur rappelle le décompte et ils nous répondent "ouais ouais, on sait..."
Ca craint, je le reconnais. On est un peu parents-lourdingues sur ce coup. Mais je veux y croire. Alors, comme quand on attend impatiemment d'avoir 18 ans et de se sentir majeur et libre, nous, on attend les 6 ans de nos enfants.
Bref. Je mise tout sur le 26 mars.
J-2.

dimanche 17 mars 2013

Des livres, encore des livres...

Depuis qu’ils sont tout petits, mes pimousses adorent les livres.
Très tôt, on a essayé de leur lire des histoires.
Bon c’est vrai qu’au début, quand on leur lisait une histoire, on avait un peu l’impression  qu’ils s’en fichaient complètement. Ils tournaient autour de nous cherchant à faire autre chose mais on s’est aussi vite aperçu, que malgré tout, ils écoutaient, à leur façon. Finalement assez vite, l’histoire du soir est devenue un rituel et leur capacité de concentration s’est agrandie. Au point qu’ils sont devenus accros aux histoires.
Vers 18 mois, on a du faire face à une période critique de la phase du coucher. On ne savait plus quoi faire pour qu’ils n’hurlent pas une fois dans leurs lits. On en avait marre de rester au pied de leur lit en attendant qu'ils veuillent bien capituler et tomber enfin dans les bras de Morphée. 
A cours d'idées, on leur a autorisé un livre. Histoire de détourner leur attention.
Et ça a marché. Bon, d'accord, on avait plus ou moins réglé le problème de l'endormissement, mais l'histoire s'est corsée au milieu de la nuit...
Bref.
Depuis, ils n’ont pas fait un coucher sans prendre leurs 2 livres autorisés.
Même quand ils sont claqués (c’est vrai, ça n’arrive pas très souvent).
Même lorsqu'ils se couchent plus tard que la normale.
C'est vrai qu'il faut leur dire de s'arrêter et de passer en mode "je ferme les yeux" mais on assume. 
C’est comme ça qu’on se voit dans l’obligation de fréquenter 2 bibliothèques, au moins 1 fois tous les 15 jours, voir 1 fois par semaine.
Il faut dire que les retours de bibliothèque sont toujours un moment calme. Ils passent tous les 2 un grand moment à regarder et commenter les nouveaux livres. Et des moments aussi calmes, chez nous, c’est plutôt rare et précieux…

J’espère juste que cette attirance restera quand ils grandiront et qu’ils sauront lire.
Quand j'étais enfant ou même adolescente, ma mère désespérait de mon absence d'intérêt pour les livres et me disait « mais tu ne lis pas assez, va donc prendre un bouquin si tu t'ennuies ! ».
Je n'en voyais pas franchement l'intérêt. Alors que maintenant, je rêverais d'avoir du temps pour lire.
Peut-être n'aurais-je pas cette inquiétude...


jeudi 28 février 2013

Shopping mère/fils

Je voulais avoir un garçon. Je ne sais pas pourquoi, je me voyais mieux avec un fils.
J'aurais peut être juste voulu avoir une fille pour me faire plaisir en faisant des emplettes avec elle. Ben ouais, je me voyais déjà en plein shopping avec ma poulette, acheter des tuniques, des petites sandales brillantes, des jupes en jean...genre les petites filles de La Redoute..
Sandale enfant filleRobe rayée manches courtes enfant fille, Kihawo





J'ai eu 2 fils. 
Des lardons !
J'ai donc mis au placard cette projection d'avant grossesse.

Pas grave.

Et puis après tout, le rayon garçon est bien mieux que ce que je pensais.

C'est vrai que le choix est moins important que chez les filles mais on peut trouver des fringues pas mal du tout: chemise, jeans, pulls sans manches, chaussures sympas...
Jean spécial maternelle garçon, VertbaudetChemise garçon, VertbaudetBottines enfant garçon et fille

Sauf que. 
Sauf que au fur et à mesure que mes lardons ont grandi, leur choix vestimentaire s'est affirmé et qu'ils sont devenus plutôt exclusifs dans leur genre.
Jusqu'à  l'année dernière, je faisais les soldes 2 fois par an pour faire un stock de vêtements. Ça m'allait bien. J'arrivais à prévoir les tailles à acheter pour la saison d'après et dans les quantités suffisantes. Bref, je me débrouillais pas mal dans cette gestion. 
Et puis Spaghetti a commencé à refuser de mettre des chemises, puis des jeans: "moi j'aime pas les jeans". Puis ce fût au tour des pulls qui n'étaient pas des sweats ou des polaires  Il me rendait chèvre quand il me disait "c'est pas beau, j'aime pas!" en boudant en slip au milieu de sa chambre. On s'est pris le bec de nombreux matins et quand on sait que les énervements du matin avant de partir à l'école sont très et même trop fréquents, j'ai capitulé devant ses refus intempestifs. Oui,après plusieurs vêtements neufs laissés à l'abandon dans l’armoire, le merdeux le pimousse a gagné. Je n'achèterai plus de vêtements sans lui et sans son accord. Oh putain, je suis en train de réaliser que mon fils est un tyran, un enfant roi????
En fait sa passion du sport grandissant, il était finalement normal que Spaghetti n'aime que les vêtements de sport. 
Au début, quand je sortais un nouveau vêtement de mon stock, il me demandait:  "c'est un vêtement de sport ça?" J'ai bien essayé de l'embrouiller quelques fois en affirmant: "mais oui mon chéri, c'est un pull de sport ce joli pull en V en laine..." 
Bien sûr, il n'a pas été dupe longtemps et m'a vite envoyé sur les roses...Evidemment, Raviole suit aussi  le même chemin mais reste un peu plus facile d'habillage et accepte de temps en temps un pull en coton un peu plus classe mais pour combien de temps?
Depuis, j'ai fait une croix sur les parkas, les chaussures en cuir, les jeans, les chemises, les pulls en laine, bref, tout ce qui est à la mode quoi!

Voilà donc ce qu'à donner la mini-séance shopping de ce matin.
 



La classe, non?
J'ai juste l’impression d'avoir à la maison une succursale de décathlon à la maison.

Il faut que je me fasse une raison: mes enfants sont inintéressants vestimentairement!

En même temps ce n'est pas très compliqué, un seul magasin suffit, ça ne nous ruine pas et je suis sûre qu'ils sont à l'aise pour grimper et sauter partout...bien dans leurs baskets, quoi!


dimanche 17 février 2013

Besoin de soleil!

Dimanche,14h.
Super-papa couché pour cause de lendemain d'intoxication alimentaire.
Lardons bien occupés à jouer calmement dehors après une matinée piscine.
Trois possibilités s'offrent à moi pour ce dimanche après-midi :
Ménage? Non. Je risque de réveiller super-papa, ça ne serait pas sympa..
Préparation de classe? Euh...Non. C'est la dernière semaine avant les vacances, on va y aller cool...
Bullage au soleil? Assez tentant je dois dire...
Allez, j'avoue qu'en fait, je n'ai aucune excuse valable pour ne pas opter pour les les deux premières possibilités. J'ai beau chercher. Rien.
J'ai tourné en rond un moment avant de prendre ma décision.
Autant avant d'avoir des enfants, je n'aurais pas hésité (j'avais le temps de tout faire!) mais depuis que je suis maman, j'ai toujours l'impression qu'un temps de pause va avoir des conséquences, pas toujours positives. Comme si je n'avais pas droit à l'erreur. Rassurez-moi, on est toutes dans la même galère?
Finalement, je me suis trouvée une bonne excuse: il fallait booster ma fabrication de vitamine D, en prenant donc le soleil, pour attaquer au mieux ma dernière semaine de boulot avant les vacances...
C'était décidé, je m'octroyais une pause transat. Non mais!

Et je ne regrette pas ce délicieux moment où je n'ai rien fait. Juste un peu de lecture, histoire de mettre mon cerveau en position veille. Si je ne fais rien, absolument rien, je n'arrive pas à empêcher mon cerveau de réfléchir, cogiter, ressasser, prévoir... Un bouquin, au soleil sur mon transat, voilà un vrai moment de détente. Quel bonheur de sentir cette chaleur et cette lumière sur mon visage... Je crois que j'aurais pu me faire griller. Peut-être devrais-je m'obliger plus souvent ce genre de pause...

dimanche 10 février 2013

Y'a du boulot...

"Oh, regarde Maman, c'est le totem..."
Rmm, rmm, va falloir penser à faire un peu de culture générale...

"Et regarde, frangin, regarde ce doigt de vieille?"

lundi 4 février 2013

J'arrête (pas) de râler.

Ça a commencé il y a à peu près 15 jours, sans prévenir...
Spaghetti s'est remis à râler.
Oui, je dis remis parce que de temps en temps, de manière cyclique, il devient un peu l'emmerdeur de service  pénible. Et ce qui fait qu'il me donne envie de lui botter le derrière, c'est sa manie de RÂLER  Attention, qu'on ne me dise pas que c'est un héritage maternel, je ne râle pas, je fais des constats...
Bref.
Voici un exemple...
Ce soir, je vais chercher mes grenouilles au périscolaire, à 17h30. Alors que Ravioles vient à ma rencontre et me fait un bisou, Spaghetti fait semblant de ne pas me calculer en continuant à jouer avec son copain.
Salut mon chéri, tu me fais un bisou?
- Non.(toujours sans me regarder)
- Bon, on y va, là.
- Non, pas tout de suite, je finis le jeu (Dans le jeu en question, il faut faire tenir en équilibre des pingouins qui n'arrêtent pas d'ailleurs de se casser la figure, bref, le jeu qui n'en fini pas...)
.....................T'es venue trop tôt.(Tiens, prends ça dans la tronche, ça fait toujours plaisir...)........................Pourquoi, on reste pas comme Dimitri jusqu'à la fin? (et de 3!)
Zen, soyons zen...
Finalement et comme il sait qu'il n'a pas trop le choix, Spaghetti concède à s'habiller. Mais je suis trop naïve, il n'avait pas fini...
Maman, on va dans ta classe?
- Non, mon chéri (je ne sais pas pourquoi je dis toujours mon chéri, comme si ça permettait d'adoucir l'ambiance...), j'ai assez travaillé.
- Oh, non, trop nul, pourquoi on va JAMAIS dans ta classe???????????????????????????? (Note: mes enfants, comme beaucoup d'enfants d'instit' passent un bon paquet d'heures dans la classe de leur mère...)
Mon coeur s'est soudain accéléré, ma paupière a commencé à frétiller et ma température à augmenter...
Mais  nous n'étions pas seuls.
J'ai donc respiré très profondément et me suis lancée dans un monologue :
"Bonjour, mon chéri, tu as passé une bonne journée? Je suis contente de te retrouver.
Bonjour maman adorée, moi aussi je suis content de te retrouver.

Ouais. Bref. Ça a au moins eu le mérite de lui couper le sifflet.
Mais pourquoi râle-t-il autant? Tout est discuté, négocié, contesté. Pffff.... Ça me fatigue....
Allez, on va dire qu'il "s'affirme", qu'il sait ce qu'il veut...
Rmm, rmm. C'est ce qu'on dit à un parent d'élève pour ne pas dire que son enfant a un caractère de cochon et qu'il est clairement casse-bonbon!

Un peu plus tard dans la soirée, après avoir fait une séance de yoga,  fait à manger, étendu une lessive, ranger le lave vaisselle.....je dis à Spaghetti:
- Mon chéri (et oui encore ce "chéri" que je crois efficace pour adoucir les moeurs ..) tu dis un peu trop souvent "non" en ce moment...
- Ah bon, tu trouves?
- Oui!
- Ah bon, ben moi je trouve pas.
OK.
Et bien, c'est pas gagné tout ça...





dimanche 20 janvier 2013

Victoire...enfin j'espère...

Nous avons vaincu l'ennemi. Terrassé les envahisseurs.

Retour 15 jours en arrière.
Nous sommes dimanche, veille de reprise de l'école après 2 bonnes semaines de vacances. 
Monsieur Ravioles se poste à côté de moi pour me montrer son dessin...
"C'est beau maman?"
"Mais oui mon chéri, c'est magni..., super-papa, tu, tu, tu peux-peux-peux venir s'il te plait??? TON FILS A DES HABITANTS SUR LA TETE!!!!!!!!!!"
Paaaaanique à bord.
Evidemment, on est dimanche.
Merde, les pharmacies sont fermées.
Et re-merde, demain, il y a école.
Pas moyen que je le laisse dormir avec CA se baladant sur sa tête.
On passe à l'action.
Première mission: trouver la pharmacie de garde. Ouf, elle n'est pas loin et ouvre dans 1h.
1h à attendre, à tourner en rond. Ca m'obsède. Grrrrr.
J'observe Monsieur Ravioles: il n'arrête pas de se gratter. Comment est ce possible que je n'ai rien remarqué avant?
1h plus tard, je reviens avec le matos: shampoing anti-poux, spray, peigne. On passe à l'attaque.
Shampoing pour toute la famille, on met des lessives les unes après les autres, on congèle ce qui ne peut pas être lavé...Putain, y'en a des choses qui peuvent être contaminées!

C'est marrant comme notre conscience écologique s'est envolé en quelques heures. Dire qu'on s'évertut à utiliser au maximum des shampoings, des produits d'entretient bio, pas d'aérosols, que des huiles essentielles depuis des années. Tout ça ruiné en quelques heures à coup de bombes et shampoings insecticides...disons que je ne me sentais pas faire un masque à l'argile avec une durée de pose de 3h à Monsieur Ravioles, sans aucune garantie de résultats.
Bref.
Après 2 shampoings, le résultat n'est pas là. encore des bêbêtes vivantes. Dire qu'on a irradié la tête de notre fils pour rien...Même les poux mutent donc et résistent aux insecticides.

On ne va tout de même pas faire un nouveau shampoing.
Une idée nous est apparue évidente. Profitons que notre fils soit justement un garçon: on va lui couper les cheveux...
C'est comme ça que Monsieur Ravioles s'est retrouvé avec quelques centimètres de cheveux en moins (oui Monsieur Ravioles est celui qui a les cheveux plus longs...).
15 jours après, l'ennemi et ses troupes semblent avoir battus en retraite...mais nous restons sur nos gardes avec inspection de toutes les têtes de la famille à la lampe frontale...

dimanche 6 janvier 2013

Relation père Noël / lardons

Mi décembre, nous avons participé à notre premier "père noël du rugby".
Oui, oui, je ne savais pas que ça se faisait, mais si.
Le club de rugby local a organisé une petite fête pour les enfants de l'école de rugby, avec au programme apéro, venue du Père Noël en traîneau-quad et remise des k-way estampillés au nom du club.
Donc, en cette fin d'après midi de décembre, super-papa et moi avons puisé au fin fond de notre motivation  pour emmener nos 2 lascars. On s'est dit qu'au moins, ils pourraient se goinfrer de pizza et biscuits apéro, ça serait ça de moins à préparer  pour le repas du soir.
Quand on est arrivé, la salle du club était pleine à craquer des merdeux d'adorables petits enfants qui courraient partout excités comme des puces à l'idée de se retrouver et en prime de voir le Père Noël.(Comment ça les enfants sont excités à 10 jours de Noël???? Mais non pas les miens, rmm, rmm)
Bref, un délicieux moment pour nos oreilles...
Jusqu'au moment où le Père Noël a été annoncé.
Un mouvement de foule a fait se vider la salle comme par magie. Putain, l'accès au buffet est enfin libre!
Tous les enfants s'étaient amassés dehors autour du Père Noël qui enchaînait les levers de nains d'enfants pour que papa et maman puissent prendre en photo leur chérubin...
Je cherchais donc mes enfants qui avaient brusquement disparu au milieu de cette foule.
Personne. Pas d'angoisse, super-papa avait lui aussi disparu.
Il m'a bien fallu 10 minutes pour les retrouver, à l'écart de la foule, 10 mètres en arrière. Mes 3 bonshommes (oui oui les 3) avaient l'air assez perplexes, voir même effrayés par toute cette agitation (oui oui les 3).
Ah, mes garçons (oui oui les 3), de vrais téméraires, j'vous dis....
-  Vous voulez aller dire bonjour au Père Noël?
- Non.
- Vous voulez juste vous rapprocher du père Noël?
- Non.
Après 5 minutes de contemplations, Alix finit par me dire "Maman, on peut aller chercher de la pizza?" et Noa "moi j'veux du pâté croûte"...
Et pendant que les autres enfants courraient derrière le traîneau du père Noël en l'adulant, mes 2 lardons faisaient le plein de victuailles. Et oui, on mange un jour sur 2 chez nous.
Et dire qu'on parle de La magie du Père Noël....Mouais...

Bon, faut dire que ce qui compte pour mes lardons, ce sont les cadeaux qui seraient déposés au pied du sapin. Parce que finalement, il est quand même sympa ce Père Noël.

 

mercredi 2 janvier 2013

De retour?

Oui peut être.
J'ai toujours gardé dans un petit coin de mon esprit le secret espoir de trouver la volonté, un jour ou l'autre, pour me remettre à écrire quelques lignes régulièrement...
Plusieurs raisons à cette petite éventualité: tout d'abord, les réactions de mes proches à cette absence virtuelle prolongée. Même après 1 an, on vient de me dire "tu ne reprends toujours pas le blog? J'aimais  bien te lire..."
Et puis, il faut l'avouer, je n'ai plus écrit aucune ligne sur la vie et l'évolution de mes lardons depuis, pas même sur un bloc note...Pourtant il s'en est passé des choses, à l'échelle de ma vie évidemment et de celles des mes garnements...
Cela m'a fait la même impression que lorsque j'ai mis en marche notre caméscope à Noël 2011. En voulant visionner notre dernier enregistrement, je suis tombée sur les images de.... Noël 2010....
Oh putain
Cela faisait 1 an que nous n'avions rien filmé. J'ai eu le sentiment d'avoir raté quelque chose en ne mettant pas en boite cette période de la vie de mes lardons. C'était foutu, on ne pouvait plus revenir en arrière, nous n'aurons pas de souvenirs filmés de cette année là...
Et je m'en veux! Terriblement.
Pourtant, j'ai fait la même chose en arrêtant d'écrire. Alors que finalement, c'est peut être tout aussi important d'écrire pour partager ses sentiments qu'ils soient joyeux ou triste, des anecdotes qu'elles soient étonnantes ou drôles...
Bref, un regain de motivation et un petit surplus de temps, les vacances aidant, m'incitent à repiquer...
Ah mais c'est vrai, nous sommes le 2 janvier 2013, c'est peut-être seulement une bonne résolution...qui ne sera pas tenue.

Pour vous mettre dans l'ambiance, voici quelques brèves de ce début d'année 2013.

1) Discussion dans la voiture, au retour de l'école, avec super-papa:
- T'écoutes quoi comme radio papa?
- France inter.
- Ah.
- Pourquoi tu me demandes ça?
- Ben maman, elle écoute pas la même, je pense qu'elle écoute anglais inter. Elle écoute toujours des chansons en anglais...
Bon, j'avoue, j'écoute exclusivement assez souvent Virgin radio. Et alors??? Dans quelques années, mes enfants ne voudront monter que dans la voiture de maman, pas dans celle de papa...et on ne se demandera pas pourquoi.

2) Séance cuisine à 6 mains.
Entre le pesage de la farine et le cassage des œufs, mes lardons me font soudain un immmmmmmmmense câlin. Bon soit. Je ne vais pas me plaindre. Plus ils grandissent, plus ils me font des câlins.
Note: Ah oui, grand changement, Papa n'a plus du tout le monopole de l'attention et des câlins, et toc, nananananère.
Sauf que Crevette me demande de but en blanc, en plein milieu du câlin: "Maman, tu préfères qui entre nous 2?"
Glrups!
Re-grlups!
Ah ben celle-là, je ne l'avais pas prévue..., je ne me la suis jamais posée en tant qu'enfant (vu que je suis fille unique) et je ne me la suis jamais posée en tant que maman, la réponse étant tellement évidente...
Alors j'ai répondu de ma déclaration la plus émouvante de maman...en espérant que cela l'avait convaincu et qu'il ne me reposera plus la question...
Mais je me suis quand même bien interrogée sur le pourquoi de cette question...
Y-a-t-il quelqu'un pour m'éclairer?
                          
                           Bonne année 2013!



(Les photos datent de début novembre, à Palavas)